Description :
L'église
L'église Notre-Dame de la Platé, classée aux Monuments Historiques depuis 1987, est sans doute l'un des plus beaux édifices religieux de style baroque du Midi toulousain. Dans le chœur de l'église se trouve un imposant baldaquin en bois doré à la feuille, qui repose sur six grosses colonnes en marbre rouge de Caunes-Minervois. La Vierge de l'Assomption et les anges adorateurs ont quant à eux été sculptés sur place dans des blocs de marbre de Carrare par Isidore et Jean Baratta originaires d'Italie. Ce dernier a également réalisé la représentation du Baptême du Christ dans la chapelle des fonts baptismaux. Les toiles de l'Annonciation et de la Visitation qui ornent les chapelles latérales au chœur ont été réalisées par le peintre Jean-Baptiste Despax en 1767.
Le carillon
En 1847, le curé de l'époque, Mr Houlès passe commande au fondeur toulousain Louison d'un carillon de 14 cloches, qui rejoignent la grande cloche Louise (600kg) datant de 1650.
Bien que musicalement discutable, l'instrument va rester dans son état d'origine et fonctionner à l'aide d'un clavier traditionnel jusqu'en 1972, où les premiers travaux de restauration de la charpente, boiseries et des jougs des cloches sont entrepris. En 1976, les cloches furent (à l'exception de deux) descendues du clocher et refondues. Cette même année, la fonderie Paccard d'Annecy-le-Vieux livra un ensemble campanaire neuf de 24 cloches. Un nouveau clavier manuel coup-de-poing de type flamand fut également installé. Au fil des années, de nouvelles cloches furent ajoutées pour étoffer la tessiture de l'instrument. La plus récente, un La3 de 450kg fut installée en 2016. La particularité de cet instrument réside dans le fait que celui-ci est entièrement manuel, aucun système de tintement ou de volée électrique n'est présent. On peut noter également qu'il est l'un des rares carillons du sud de la France à ne s'être jamais arrêté de sonner régulièrement depuis sa création.
Les combles de l'église abritent secrètement le mécanisme d'horloge entièrement mécanique (à l'exception du relevage des poids) datant du début du XXe siècle, encore en fonctionnement et dans son état d'origine.
L'orgue
L'orgue actuel, réalisation du facteur d'orgues Kern, date de 1980. Quelques jeux proviennent de l'ancien orgue Puget. Le buffet a été entièrement réalisé par un sculpteur castrais, Jean Chabbert. L'orgue est équipé de trois claviers de 49 notes, d'un pédalier de 30 notes, pour un total de 35 jeux, toutes les transmissions sont entièrement mécaniques.
Trajet :
A partir du parking République, passer derrière le théâtre, remonter la rue Chambre de l'Edit jusqu'à la rue Victor Hugo, puis tourner à droite pour arriver devant l'église (moins de 5 minutes à pied). A partir de l'espace mairie/cathédrale, remonter la rue de l'Hôtel de ville jusqu'à la rue Victor Hugo puis tourner à gauche pour arriver devant l'église.
Description :
Visite libre du carillon et de l'église Notre-Dame-de-la-Platé, audition du carillon et de l'orgue, visite de l'horloge mécanique.
Description Longue :
Pour les journées du patrimoine 2018, l'église Notre-Dame de la Platé de Castres sera exceptionnellement ouverte à la visite.
**L'église**
Cette église est l'un des fleurons de l'architecture baroque toulousaine du XVIIIe siècle, vous pourrez y découvrir un superbe baldaquin en bois doré reposant sur six colonnes de marbre de Caunes Minervois, entourant une magnifique Assomption de la Vierge en marbre de Carrare réalisée par le sculpteur Barrata. Le même artiste a également réalisé les deux anges adorateurs et le baptistère représentant le baptême du Christ par saint Jean-Baptiste.
**L'orgue**
Sur la grande tribune trône un très bel orgue construit en 1980 par le facteur strasbourgeois Alfred KERN, dont le buffet a été réalisé par le sculpteur castrais Jean CHABBERT. L'orgue comporte 3 claviers pour 35 jeux
**Le carillon**
Le clocher abrite un très beau carillon de 34 cloches provenant de la fonderie Paccard près d'Annecy. La plus grosse, Louise, qui date de 1650 et pèse 600kg provient de l'ancien temple protestant de Castres détruit lors de la révocation de l'Édit de Nantes. Vous pourrez monter les 120 marches de l'escalier, encore traversées par les cordes qui servent à balancer les cloches manuellement. Enfin, arrivés dans la salle des cloches, vous pourrez admirer le jeu des carillonneurs sur le clavier en bois flamand dit coup de poing. Vous pourrez également rencontrer Emilie, la dernière cloche du carillon fondue et installée fin 2016.
Lors de votre ascension, faites un arrêt au niveau des combles de l'église pour admirer le mécanisme de l'horloge entièrement mécanique datant de 1920 en parfait état de marche.
[Reportage FR3 sur le carillon de Castres](https://www.youtube.com/watch?v=kFQv7rotcUU)
[Arrivée de la cloche Emilie](https://vimeo.com/191967450?ref=fb-share)
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions :
Clocher non accessible aux personnes à mobilité réduite
Conditions Tags :
Gratuit