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N° PA81000004 - Château de Saint-Urcisse

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
81630 Saint-Urcisse
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Siècle :
1ère moitié 18e siècle
Date :
1998/04/02 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Château, dépendances et parc (cad. A 11 (château) , 7, 9 (pavillon d'entrée et dépendances) , 10 (première cour d'entrée ouest) , 17 (dépendances, cour et ancienne orangerie au sud) , 228 (ancienne bergerie) , 1 à 4, 12 à 16, 220 à 227, 229 à 238 (parterres, garenne, parc boisé avec la " salle de bal " et l'étang) ) : inscription par arrêté du 2 avril 1998

Historique :

"""Le château de Saint-Urcisse se développe sur le site d'une ancienne maison forte mentionnée au 14e siècle. Les très importantes et très riches archives conservées sur place, renferment des plans du château des Timbrune-Gineste au 17e siècle (construction de brique aux degrés de bois et aux clôtures de terre dites ruineuses) mais aussi et surtout la majorité des plans projets et relevés demandés par l'intendant Legendre, grand rénovateur de Saint-Urcisse de 1710 à 1727. Il est directeur général des bâtiments du roi, possède un hôtel à Paris et est amoureux de ""la belle Architecture"". Les nombreux noms cités autour de ce chantier, trahissent la gourmandise de Legendre qui multiplie les demandes de plans et de modèles : Bassat, Tenière, Roussel, Boisjoly mais aussi Leblond occupé par des chantiers pour Pierre Le Grand à Saint Pétersbourg, Robert de Cotte, Simon qui dirige les travaux de la cathédrale de Montauban. Le château témoigne de contacts étroits et fréquents avec le milieu parisien et montre encore une belle mise en oeuvre du 18e siècle. Sa décoration intérieure a été préservée malgré des aménagements mineurs du 19e siècle. Pour le mobilier et la décoration intérieure, Legendre fait également appel à des artistes célèbres sans pouvoir terminer son oeuvre, faute de moyens suffisants à ses ambitions. L'existence d'un jardin est mentionnée en ce lieu depuis 1539 sans qu'il soit possible d'en préciser la nature. De même qu'en 1665, un document judiciaire fait état d'un "" verger, d'une pépinière et d'une allée qui est devant le château avec cinq ormeaux "", un état successoral de 1690 fait état à son tour d'un "" château composé de ses tours, granges et écuries, basse-cour, pigeonnier, jardin "". Ce document précède de peu la grande campagne de travaux initiée par Legendre en 1712 celui-ci ramène en 1715 un jardinier pour lui faire faire des aménagements sur les terrasses construites à ce moment-là. En 1723, un certain Roussel associé à Boisjolly, se voit confié la réalisation de plans destinés à "" faire communiquer les terrasses et le jardin au bois afin de disposer du plus beau jardin dans le pays "". En 1728, le domaine est acquis par les frères Tauriac qui poursuivent les travaux de Legendre. Entre 1733 et 1740, des plantations nouvelles comme des noyers, des chênes et des ormeaux sont opérées. Plus tard, en 1782, des marronniers d'Inde sont plantés sous la terrasse. Entre 1804 et 1818, le parc connaît une restructuration d'envergure menée par Michel de Corneillan. Les descriptifs cadastraux font état d'un parc en trois parties : une à la française, une autre à l'anglaise et une dernière exotique. Beaucoup d'arbres sont plantés en harmonie avec quelques fabriques comme la bergerie, le banc de Jany, la salle de danse, le bassin et la fontaine. Entre 1858 et 1863 seront encore créés une orangerie et un bassin sur la terrasse basse alors que certaines allées seront modifiées et le pigeonnier démoli."""